Yaoundé : Une femme frappe une bouteille sur la tête de son fiancé qui meurt par hémorragie cérébrale
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Kandem Jean Abugus (33 ans, originaire de Baham), a été sauvagement poignardé  le 29 mars dernier au quartier Ahala, par Mintongo  Samba dite  « Majolie » (30 ans, originaire d’Abong-Mbang), avant de mourir deux jours plus tard au Centre des urgences de Yaoundé (Cury).

Scène d’horreur le mercredi 29 mars 2017 au quartier Ahala à Yaoundé, exactement au lieu appelé « Carrefour Nsam Après Escale », face hôtel Beau Lieu. D’après des témoignages, il est 19 heures 30 lorsque le drame se produit. Employé à Sogeole, une  entreprise faisant dans l’agroalimentaire (farine, pâtes alimentaires..), Kandem Jean Abugus qu’accompagne son ami, arrive à la petite échoppe qu’il a ouverte à sa fiancée. Celle-ci, a déjà rangé l’essentiel des marchandises dans le local,  et est ainsi sur le point de fermer l’établissement commercial. Seulement en arrivant, Kandem Jean Abugus trouve sa fiancée assise sur un même banc,  à côté d’un homme entrain de vider une bouteille « Origin », une bière de la société brassicole Guinness.   L’homme, est  présenté comme son ex-petit ami.

Des témoins racontent qu’en voyant la scène, Kandem Jean qui devait bien connaître cet « ancien » petit ami de Majolie,  demande à sa fiancée, «  C’est quoi ça ? ». Sur cette question, Mintongo Samba Majolie  saisit  la bouteille de bière que buvait son-ex-petit ami, et la frappe très violemment sur  Kandem Jean. Ce dernier, a le crâne ouvert  et  saigne abondamment.  Mais, Mintongo Samba  Majolie veut  lui donner  le coup de grâce en lui plantant la bouteille cassée dans le cœur. En voulant s’en protéger, nous apprend-on,  Kandem Jean se voit couper brutalement quatre veines sur le bras gauche qu’il a placé pour parer le coup.

C’est alors qu’aux dires des témoins, les veines coupées, on dirait  des robinets, se mettent à cracher du sang. «  A voir comment le sang jaillissait de ses veines, avec celui qui sortait de la tête aussi, on avait tous su que le gars-là -Kandem Jean, Ndlr- était mort. Il avait perdu plus de trois litres de sang », nous racontent  les voisins.  Devant ce « ruisseau » de sang qui se confondait à un casier de top grenadine cassé, l’ami de Kandem Jean, trouve rapidement une étoffe pour arrêter l’hémorragie, mais en vain. Devant le danger, il enlève sa propre chemisette, attache le bras de son ami impuissant, et met sur une moto.

Arrivé au Cury de Yaoundé, le pronostic vital de Kandem Jean est très faible, et ses chances de survie, trop minces. Toutefois, les médecins s’y mettent. A en croire des indiscrétions, même la succession du grand nombre de poches de sang injectées dans son corps, s’était révélé tardif pour le sauver. « Selon un médecin qui a requis l’anonymat, Kandem Jean avait perdu trop de sang, et la situation, avait été aggravé par le retard pris et la manière trop peu académique (par moto) par laquelle il avait été conduit  aux urgences. Il faut rappeler que c’est en l’espace de trois secondes, que Mintongo Samba  la fiancée de Kandem Jean, avait scellé le sort de ce dernier : le coup sur la tête, puis l’autre vers le cœur. Une incroyable vitesse d’exécution qui à en croire des témoignages, n’avait permis à personne d’intervenir, vu le caractère soudain et violent de l’attaque.

La nuit  de l’agression, nous dit-on, Mintongo Samba Majolie, ainsi que certains membres de sa famille, a  suivi son fiancé à l’hôpital. Et même le jour suivant (le jeudi 30 mars), ont confirmé des sources hospitalières, elle y était aussi. Seulement, dans la nuit du  vendredi 31 mars 2017, apprend Camer.be, la situation de Kandem Jean, ne laissait  plus planer de doute sur l’imminence de sa mort. Mise au parfum par un membre de sa famille, Mintongo Samba Majolie, prend la poudre d’escampette deux heures avant la mort par hémorragie cérébrale de son fiancé. Une mort intervenue après 507 000 FCFA de dépenses aux Cury.

Informée de l’affaire, la brigade de recherches d’Efoulan, engage les diligences pouvant conduire à l’arrestation de la meurtrière de Kandem Jean. Jusqu’à ce jeudi 13 avril où nous  rencontrions le maréchal de -logis- chef en charge de l’enquête, Mintongo Samba, couraitt  toujours dans la nature. « Avec les trois enfants que Mintongo Samba a laissés, la famille de cette dernière, se disant incapable de les élever, compte recourir aux pratiques magiques de l’Est Cameroun pour, faire comparaître Mintongo Samba devant la Justice, et ainsi la placer devant ses responsabilités », nous a confié le gendarme.

Des sources familiales ont laissé entendre que des trois enfants de Mintongo Samba, aucun, n’est de Kandem Jean. La jeune femme, apprend-on, les ayant eus avant qu’ils ne fassent connaissance.  Pour le moment, c’est la famille du défunt qui devant l’incroyable indifférence et froideur de la famille de Mintongo Samba, s’affaire au programme des obsèques de Kandem Jean dont la date, nous a confié sa grande sœur, n’a pas encore été fixée.

Du côté gendarmerie, l’on se dit déterminée à retrouver la fugitive.  En coulisse, l’on affirme que la relation intime  entre Mintongo Samba Majolie et l’homme avec lequel elle était assise le jour du drame, n’a jamais pris fin. Et pour l’étayer, des témoins confient que deux semaines avant la terrible agression, une dispute avait publiquement  opposé les deux fiancés à propos de cet homme dont Majolie ne disait qu’être un ex-petit ami. Se sentant trompé dit-on, Kandem Jean, était convaincu du contraire.

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