Banditisme : Quatre présumés malfrats interpellés
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Ils sont actuellement gardés à vue à la police judiciaire de Bafoussam, tandis que deux de leurs complices sont en cavale.

La bande à Djoya Ibrahim, surnommé Ndam, 36 ans, par ailleurs chef de gang, est tombée dans les mailles des filets des éléments la Division régionale de la police judiciaire de l’Ouest (Drpjo) à Bafoussam, à voir les pieds de deux des membres du groupe, criblés de balles et bandés par la suite. Il s’agit de François Kenfack dit Levan Clif, 51 ans, le doyen, et son acolyte Hubert Ngnié alias Souley, 46 ans.

Ce trio auquel s’ajoute Arnold Kenné, 30 ans, connu sous le sobriquet de Etoile, est gardé à vue à la Drpjo. Motifs : vol à main armée, détention d’armes à feu, évasion, etc. C’est ainsi qu’ils ont été présentés au public le 14 mars 2017, ainsi que leur butin constitué de huit armes de fabrication artisanale, une trentaine de munitions de calibre 12, un écran plasma, un téléphone portable multimédia, des lampes-torches, des montres-bracelets et une cagoule de couleur noire, pour éviter d’opérer à visage découvert.

Une capture pour des membres d’un gang qui donnaient des insomnies aux populations de la région de l’Ouest, où ils opéraient. Le 22 février dernier, la police est au courant des différents forfaits et infiltre la bande. Au point où, le 24 février 2017, Arnold Kenné est interpellé à Mbouda, alors qu’il s’apprête à remettre des armes à ses acolytes pour une «opération » prévue à Dschang. Ce dernier dénonce les autres et passe aux aveux. Dans leur filature, des policiers mettent le grappin sur trois autres membres du gang dans la ville de Bafoussam.

Une sortie qui est marquée par des échanges  de coups de feu entre policiers et suspects. Le bilan faisant état de trois blessés graves et des armes abandonnées par ces malfrats dont certains sont en fuite. Le mode opératoire se résume en «l’escorte» : «Ils ciblent un domicile, placent des sentinelles, se cachent dans un bosquet pour attendre leur proie. Une fois que la victime est de retour, ils font irruption nuitamment à l’intérieur de la maison, braquent les armes et opèrent tranquillement», explique le commissaire de police principal, Oumarou, chef de la Drpjo.

En attendant la suite des enquêtes pour tenter de retrouver les deux fugitifs, le quatuor gardé à vue sera déférée devant le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Bafoussam.

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