#LAssociationAfricaine Depuis lundi dernier, Yaoundé est la capitale africaine de l’assainissement. Il s’y tient depuis lors, un atelier d’évaluation de l’an 1, du Programme de renforcement des capacités des opérateurs de l’assainissement autonome et de gestion des boues de vidanges en Afrique (Rasop – Africa). A en croire la Banque mondiale, la population urbaine se chiffrerait à cinq milliards, soit 60 % de la population totale du globe.
Aussi, des experts venus de plusieurs villes du continent - Bamako, Yamoussoukro, Kampala, Lusaka- et joints à ceux du Cameroun, s’attèlent-ils à identifier les points de succès, les faiblesses, les leçons apprises et les opportunités à explorer pour renforcer l’atteinte des résultats du projet. D’autre part, il est question de passer au scanner la chaine des services d’assainissement autonome et de gestion des boues de vidange de la ville de Yaoundé, présenter le plan de travail de la deuxième année de mise en place du Rasop – Africa.
Pour Siméon Kenfack le directeur des Programmes de l’Association africaine de l’eau, « Il sera question d’évaluer en premier lieu, le cadre réglementaire, question de savoir si celui-ci présente des dispositions pour améliorer la qualité des services. Si ce n’est pas le cas, nous comptons pousser la volonté politique à mettre en place ledit cadre. En ce qui concerne les financements, nous avons le soutien de la Banque Africaine de Développement, la Fondation Bill et Melinda Gates qui soutiennent de façon importante ce projet ».
6ème Adjoint au délégué du gouvernement de la communauté urbaine de Yaoundé, Jean Ngougo qui a représenté Gilbert Tsimi Evouna à la cérémonie d’ouverture, a déclaré que « chaque participant, a à présenter les stratégies adoptées et les progrès réalisés dans le domaine de l’assainissement ». Et de renchérir : « Nous espérons tirer profit de l’expertise de tous les participants présents et mettre à notre profit leurs expériences ».
A toutes fins utiles, la plateforme Rasop – Africa, appuie de manière directe, les sociétés publiques d’assainissement (les mairies), les petits prestataires de services, les consultants, les directeurs et le personnel des entreprises du domaine. Et de manière indirecte, les autorités administratives, les écoles, les universités, ainsi qu’un million de personnes des cinq villes pilotes. De même qu’elle facilite aussi l’accès aux financements. D’où la présence à l’atelier de Yaoundé, de la Banque africaine de développement (Bad).
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