#OrangeMoney Ce sont des campagnes de publicité payées par Orange dans la presse pour annoncer ce nouveau service qui auraient mis la puce à l'oreille de la Banque centrale. La BCEAO a envoyé une mission de contrôle en novembre à Abidjan et s'est aperçue que le produit était opérationnel.
Résultat : à la mi-février, l'institution a bloqué tous les transferts. « Il ne s'agit pas de pénaliser Orange. Mais seules les banques sont autorisées à faire ce genre d'opération hors de notre zone monétaire », explique une source à la BCEAO.
En effet, l'institution réserve cette prérogative aux banques pour mieux contrôler les flux financiers. Cela permettrait d'éviter la fuite des réserves de change ou encore de combattre le blanchiment. Les sociétés capables d'émettre de la monnaie électronique comme Orange Money ont été agréées pour se rapprocher des populations, pour des montants plus modestes et des opérations plus faciles.
« Plus vous élargissez le champ d'action, plus il y a des exigences », déclare un spécialiste. Par exemple, contrairement aux banques, les entités comme Orange Money n'ont pas de comptes ouverts à la BCEAO. Le nouveau service de transfert ne devrait donc pas être débloqué, à moins qu'Orange « décide de créer une banque », conclut un expert de la BCEAO.
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