Cameroun, Panthère Sportive du Ndé : La DG de l’Hôtel Lewat trainée en justice
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Chantal Lewat est attraite au tribunal de Bangangté dans l’affaire qui l’oppose à Wandja Zacharie. Elle est accusée d’usurper du titre de Pca du club prétendument acquis.

C’est exactement comme dans un film fiction à la Nollywood. Est-elle tranquille ? Ne fait-elle pas fait honte à sa famille ? Celle qui est amenée à comparaitre devant les tribunaux, a-t-elle pris la poudre d’escampette ? Invisible jusqu’au microscope électronique, la professionnelle de l’hôtellerie établie à la capitale économique, que l’on n’a jamais vu dans la tanière de Nzuimanto, ou que l’on ne voit que sporadiquement à Bangangté, excelle avec son conseil dans le dilatoire. Des sources indiquent même qu’elle aurait démissionné « du fait qu’elle s’est rendue compte de l’imposture dans laquelle l’on l’a plongée», source proche. A un supporter de dire qu’ « il ne pourrait s’agir d’une démission, car tout montre qu’elle n’a jamais pris fonction. C’est mieux de dire qu’elle a décliné l’offre de celle qui l’a placée là ». Et que même s’il fallait le faire, elle le ferait par voie de communiqué-presse. Cette fuite en avant et le flou artistique qui persistent, pourront-t-ils faire retarder la sentence du tribunal ?

Deux procédures sont engagées par la partie Wandja Zacharie, Pca de la Panthère du Ndé-Nzuimanto SA, ayant officié pour le compte de la saison 2015-2016. Une procédure saisissant le juge de référé, aux fins de suspendre l’exécution des résolutions du Conseil d’Administration du 6 novembre 2016. Une autre procédure en assignation au fond, aux fins d’annuler toutes les résolutions du même conseil « hautement illégal ».

Pour le référé, la partie demanderesse argue que le conseil illégal a siégé et délibéré avec les membres qui n’avaient pas qualité, conformément au statut du club. Il est question pour la partie défenderesse de prouver que ces « membres dont la qualité est contestée » jouissaient de toutes les prérogatives légales et statutaires pour siéger dans ce conseil d’administration.

Concernant l’instance au fond, le demandeur prouvera du défaut de qualité des membres du conseil incriminé. S’il advenait qu’entre temps qu’iceux, « parmi lesquels Lewat Chantal, avaient libéré leurs actions, et être par conséquent actionnaire du club à part entière, ils devraient attendre la tenue de l’Assemblée Générale qui devrait les désigner aux fins de siéger désormais dans le conseil », précise un homme de droit.

Dilatoire

Ce jeudi 9 mars, était fixé comme 3e audience de la procédure de référé. Un huissier officiant à Bangangté que des sources dignes de foi renseignent qu’ « il devait déjà faire valoir ses droits à la retraite », qu’à côté, des huissiers en attente de charge continuent d’attendre, s’est présenté comme mandataire du Club et a demandé le renvoi, fixé pour le jeudi 16 mars 2017. La partie demanderesse, après observations, a demandé que le juge ferme le renvoi. Le 2 mars, le conseil de la partie défenderesse s’était constitué et avait demandé le renvoi au 9 mars pour ses conclusions. Lors de la première audience, sans être constitué, le conseil de l’équipe dirigeante actuelle a demandé que l’on lui serve les actes de procédure. « Toute chose qui fait retarder la sentence », regrette pour le déplorer, le demandeur qui dénonce le dilatoire.

Le conseil en question

Le 6 novembre 2016, Zacharie Wandja convoquait un Conseil d’Administration du club « pour mieux préparer la prochaine saison ». Du fait de la présence des inconnus dans la salle et de nombreuses incongruités ayant entravées le déroulement dudit conseil, Zacharie a suspendu la séance. Célestine Ketcha, présidente de séance illégalement désignée, a continué la réunion au point de désigner la Pca pourtant absente, non actionnaire, qu’ « on dit d’ailleurs être sa sœur », et le directeur général en la personne de Bitchebe Raphael, par ailleurs maire de la Commune de Tonga.

Chronologie événements

Le 21 novembre 2016, Wandja Zacharie écrit à la LFPC avec pour « objet, conseil d’administration suspendu et annulé, mesure se justifiant par des motifs d’ordre du jour bafoué, présence et participation au débat des personnes non habilitées, la non production des états financiers cohérents, comportement antisportif de dame Célestine Ketcha Courtés, désignation erronée d’une Pca absente ».

Le 4 janvier 2017, Wandja Zacharie convoque une Assemblée générale pour le 20 janvier, en demandant une autorisation de manifestation publique. Le 5 janvier, Me Ruth Kamkumo, notaire de Bangangté reçoit une « sommation interpellative » pour préciser de son rôle au conseil du 6 où elle était présente. Le 9 janvier, Me Kamkumo répond pour dire qu’elle n’a jamais été convoquée au dit conseil, qu’elle y a « fortuitement assisté ». Le 16 janvier, le sous-préfet de l’Arrondissement de Bangangté refuse de signer l’autorisation de manifestation pour la tenue de l’AG, en indiquant qu’ « en date du 6 novembre 2016, s’est tenu au siège dudit club à Bangangté, un conseil d’administration à l’issue duquel une nouvelle équipe dirigeante a été choisie ». Le 23 janvier, Wandja Zacharie reçoit une « notification de documents avec sommation de cesser toustes usurpations et troubles ». Dans ces documents, l’on peut y trouver le rapport du procès verbal du conseil d’administration du 6 novembre 2016, dont la « copie conforme a été signée le 23 janvier 2017 », et une note de la LFPC datant du 29 novembre 2016, où elle informe que « la Ligue a déjà reçu un procès verbal de l’Assemblée Générale de votre club ».

Chantal Lewat est-elle réellement au fait de ces démarches qui dénigrent sa personne ? Est-elle consciente du mal qu’elle fait au peuple du Ndé, en attisant le feu qu’une femme (« sa sœur »), a allumé en mettant en péril la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble des filles et fils du Ndé?

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