Belgique, Commémoration émeutes de février 2008 au Cameroun, Invitation ,Grande conférence.. Le combat pour les libertés citoyennes
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Belgique, Commémoration Émeutes De Février 2008 Au Cameroun, Invitation ,Grande Conférence.. Le Combat Pour Les Libertés Citoyennes :: Belgium

Ils étaient des milliers à descendre dans les rues des villes du Cameroun pour dire non au régime que dirige Paul Biya. Ces jeunes qui revendiquaient leurs droits élémentaires n’ont eu qu’une ‘’répression sanglante’’ en guise de réponse. Toutefois, les communautés nationale et internationale retenaient que la jeunesse camerounaise était prise en otage sur son propre sol…

Plus de cent jeunes camerounais payaient de leur vie au cours des manifestations de février 2008. Ils avaient cru utile de revendiquer de meilleures conditions d’existence auprès du régime qui est au pouvoir de leur pays depuis plus de trente ans. Un pays qui regorge de nombreuses potentialités et dont l’avenir de sa jeunesse reste embrigadé par un groupuscule d’individus qui ne servent que leurs propres intérêts.

Il n’est point besoin de revenir sur les raisons pour lesquelles les jeunes camerounais étaient descendus dans la rue pour crier leur ras-le-bol. Ces raisons sont inhérentes au système de gouvernance machiavélique.

Horizon bouché, avenir incertain, absence d'idéal, chômage… risquent d'avoir raison de la jeunesse camerounaise qualifiée par beaucoup aujourd'hui de génération perdue.

La jeunesse camerounaise désespérée cherche toujours ses marques sous l'œil d'une kyrielle de maux qui la minent. Les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus qu’une alternative : Subir ou s’exiler dans un pays où ils peuvent retrouver la liberté, la dignité humaine qu’ils ont perdue dans leur propre pays où ils deviennent des étrangers.

Plusieurs jeunes camerounais et d’autres jeunes sont  égarés dans le désert marocain parce qu'elles rêvent d'une vie meilleure sous d'autres cieux. Que dire de ceux d'entre eux qui ont perdu la vie dans la mer au cours de la traversée pour l'Europe? Comment mettre un terme à ce phénomène? Faut-il se taire ou subir ? Le combat pour les libertés citoyennes, pour le bien être, est-il un combat pour le développement?

C’est sur ce sujet que des experts camerounais et internationaux vont débattre au cours d’une  conférence internationale qui se déroulera le 11 mars prochain à Bruxelles, ce, dans la continuité des activités relatives à la semaine des martyrs du Cameroun

S’il est évident que les massacres de février 2008 ont été perpétrés dans le seul but d’étouffer les protestations des populations déjà meurtries par tant d’injustices sociales, il n’en demeure pas moins vraie que le régime au pouvoir a usé d’un stratagème pour s’absoudre de toute responsabilité.

En modifiant la constitution de 1996 en avril 2008, Biya s’assurait une certaine impunité éternelle. En effet, celui à qui incombent les massacres de février 2008 s’est arrangé à ce qu’il puisse être à l’abri de toute poursuite judiciaire, si éventuellement il se retrouvait hors circuit avec comme garant un dauphin bien préparé, qui saura protéger cette "constitution" : "Les actes accomplis par le président de la République en application des articles 5, 8, 9 et 10 ci-dessus, sont couverts par l’immunité et ne sauraient engager sa responsabilité à l’issue de son mandat".

Il devient donc légitime de s’interroger sur les moyens pouvant permettre à une inculpation du chef d’un régime auteur des barbaries qui sévissent en toute impunité sous le ciel camerounais.

Alors même que l'an 2018 pointe à l’horizon avec son lot de gesticulations politicardes, il est plus que pressent de se souvenir du sacrifice de cette jeunesse camerounaise qui a su braver l’arsenal de guerre de Paul Biya. C’était au lendemain de la 42ème édition de la fête de la jeunesse. Les a-t-on déjà oubliés, ces jeunes qui criaient dans nos rues, revendiquant un meilleur cadre de vie, une justice sociale plus équitable ? Un devoir de mémoire s’impose.

Devoir de mémoire...

À l’occasion de cette neuvième commémoration du massacre des Camerounais lors des émeutes de février 2008 au Cameroun et en partenariat avec l’APJE asbl, le CEBAPH, le CODE et la Fondation Moumié, le Mouvement de février 2008 a l’honneur de vous annoncer la tenue de la neuvième semaine internationale de commémoration des martyrs du Cameroun qui aura lieu du 28 février au 11 mars 2017 à Bruxelles.

Le grand rendez-vous de cette semaine sera la Conférence Annuelle CAP CAMEROUN (Citoyenneté, Autodétermination et Paix au Cameroun) du Mouvement de Février 2008; celle-ci aura lieu le 11 mars dès 14h au centre culturel Flamand Piano Fabriek, situé à la rue du fort n° 35 à 1060 Bruxelles (Belgique) et aura pour thème: « NEUF ANS APRÈS, LE CAMEROUN N’EST PAS NEUF »

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