Un étudiant assassiné à coup de poignard à Ngaoundéré
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Le corps sans vie de Yada Justin Dougari a été découvert sur la nationale N01.

La communauté estudiantine de l’université de Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, a découvert au quartier Dang, le corps inerte de Yada Justin Dougari. Il était 7h du matin le 29 novembre dernier, lorsque la dépouille de l’étudiant de l’université de Ngaoundéré a été trouvée baignant dans une mare de sang sur la nationale N01. D’après les premières analyses du médecin légiste de l’hôpital régional de Ngaoundéré, il aurait été assassiné aux alentours de 3h du matin dans la nuit du 28 au 29 novembre dernier.

Pour l’instant, les mobiles du crime n’ont pas été élucidés par la police judiciaire de la région de l’Adamaoua, descendue sur les lieux quelques minutes après cette découverte. Mais celle-ci indique dans ses premiers constats que l’étudiant aurait été tué ailleurs et que son corps aurait été entrainé sur la nationale N01. Notamment en face de la commune de Ngaoundéré 3eme.

À première vue, il a reçu des coups de machettes au niveau de la nuque et des poignards à l’avant-bras. Des marques et blessures qui pourraient indiquer qu’il a tenté de se protéger des coups de ses bourreaux. Chose curieuse dans cette affaire, la police a retrouvé les clés de la chambre de l’étudiant dans sa poche et un portable d’une valeur estimée à 200 mille FCFA.

Consternation

Originaire de la ville de Garoua, l’infortuné Yada Justin Dougari fait sa première rentrée académique cette année à l’université de Ngaoundéré en maths-infos. Malheureusement, il sera froidement arraché à la vie avant même d’engager les évaluations de premier semestre. Au sein de la communauté estudiantine, c’est une véritable consternation qui plane «Ça fait peur de sortir la nuit avec ce genre d’assassinat, qu’aurait-il bien pu faire pour mériter de mourir à la fleur de l’âge? »  S’interroge Armelle Bessong, étudiante.

Le corps de l’infortuné a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Ngaoundéré, en attendant que sa famille fasse le déplacement de Garoua. Pour l’heure, une enquête est ouverte par la police judiciaire de la région de l’Adamaoua, pour démasquer les auteurs de ce crime crapuleux. Cet autre assassinat vient ainsi se greffer aux assassinats enregistrés au sein de la communauté estudiantine de Ngaoundéré. Alors que les minis cités se créent au fil des jours, les conditions sécuritaires  restent déplorables.

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