Manifestation interdite : Huit personnes gardées à vue
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Jean Marc Bikoko et ses camarades tombent sous le coup de la loi anti-terroriste à Yaoundé.

Jean Marc Bikoko, le point focal national de l’Ong Dynamique citoyenne, Yves Ndjalla Epangue, Le Juste Bikoko, Jessie Bikoko et Agnès Adelaïde Metougou ne seront pas libérés avant le 30 septembre prochain. Interpellés mercredi dernier dans le cadre de l’organisation d’un atelier à l’occasion de la journée internationale de la démocratie au palais des Sports de Yaoundé, ces personnes ont été placées en « garde à vue administrative ». Selon les informations reçues hier, cette décision aurait été prise par le préfet du Mfoundi.

La garde à vue administrative a une durée de 15 jours et peut être renouvelée une fois, selon la loi. Les membres de Dynamiques citoyenne sont accusés d’avoir organisés une manifestation « illégale ». D’après certaines sources, les policiers ont à nouveau fait une descente hier au quartier Anguissa où se trouve le siège de Dynamique citoyenne et ont procédé à l’interpellation de trois autres personnes.

A en croire Hilaire Kamga, mandataire de l’offre Orange, par ailleurs conférencier dans le cadre de la manifestation interdite, Jean Baptiste Sipa, ancien directeur de publication du quotidien le Messager a été placé en garde à vue pour la même affaire. « Nous allons nous mobiliser dès ce 17 septembre pour la libération de tous nos camarades victimes de la loi anti-terroriste », a précisé Hilaire Kamga. Mardi dernier, la salle du palais des Congrès de Yaoundé qui abritait le lancement de « Tournons la page au Cameroun », un concept visant à promouvoir la transition démocratique  en Afrique, a été prise d’assaut par les policiers venus interdire une conférence qu’animait le politologue Mathias Eric Owona Nguini.

Après l’interdiction verbale du sous-préfet de Yaoundé 2ème, Jean Marc Bikoko a voulu s’opposer. Il a été brutalisé avant d’être conduit de force au commissariat central N°1.

© Le Jour : Prince Nguimbous

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