La vague d’immigrés qui se déferle sur l’Europe a quelque chose de particulièrement réjouissant pour les Africains et autres opprimés que nous sommes. En poussant toujours plus loin les limites de l’injustice, les Européens récoltent ce qu’ils ont patiemment semé, en dépit de tout bon sens. Une justice divine semble s’abattre sur eux avec pour conséquences, de profondes mutations dans tous les sens en perspective sur le « vieux continent ».

Un nombre d’immigrés dont l’ampleur est sans précédent se rue depuis des mois vers l’Europe. Après avoir brandi la menace d’utiliser la force pour lutter contre ce phénomène, les autorités européennes se sont rendues à l’évidence qu’entre l’amitié et la guerre, elles n’avaient guère de choix.

Pourquoi cet afflux d’Arabes vers l’Europe ?

Ce qui se passe a quelque chose de rafraîchissant. Cela prouve au moins une chose : on ne peut pas se moquer impunément d’une partie de l’humanité sans risquer en retour, de subir ce que les adeptes du Christ appellent une « sanction divine ».

Partout dans le monde, la politique européenne dont la France est l’incarnation suprême, a toujours consisté à choisir le camp du plus fort contre le plus faible. Lorsqu’un pays est susceptible de permettre un équilibre de force avec Israël par exemple, les Européens, avec la France en tête de proue,  prennent les devants pour donner des leçons qu’ils ne s’appliquent pas eux-mêmes.

En décidant d’aider Georges W. Bush Junior en l’Irak, les gouvernements espagnol et anglais, dirigés alors respectivement par José Louis Aznar et Tony Blair, ont permis l’utilisation de « la solution finale » contre Saddam Hussein, provoquant ainsi la destabilisation totale de la région.

De même, le gouvernement français actuel, en se montrant incroyablement vindicatif contre le Syrien Hafez El Assad, a terminé le travail. On voit désormais des familles au sommet de la détresse, déferler en Europe, quels que soient les dangers encourus. Sans la lucidité du président américain Barack Obama, la France aurait « embarqué » le monde occidental dans un conflit aux conséquences incertaines contre l’Iran, avec des implications graves pour la  paix mondiale.

On se demande comment l’idée d’attaquer un pays aussi fortement peuplé que l’Iran (80 millions d’habitants, l’équivalent de l’Allemagne) a pu germer de l’esprit du ministre des affaires étrangères françaises Laurent Fabius. La volonté de défendre « ses amis israéliens » est-elle au-dessus de toute autre considération ? Si cette attaque avait eu lieu, nul doute que l’Europe aurait été littéralement envahie par toute « la misère du monde », à cause des idées délirantes traversant l’esprit perturbé du ministre français des affaires étrangères.

Tous ces évenements ne viennent qu’à la suite de l’action particulièrement légère de cette même France, conduite par un « nain » au propre comme au figuré, en Lybie qui a eu pour conséquence un véritable exode des populations vers l’Europe, déstabilisant là aussi, une grande partie de l’Afrique.

Dans ces conditions, on peut s’étonner que des êtres humains aussi « savants », aient pensé un seul instant que le reste du monde allait accepter que les seuls îlots de prospérité et de paix sur terre soient l’Europe et les Usa. L’invasion actuelle entre dans la logique des choses. Aucun humaniste de par le monde n’est prêt à pleurer pour ce continent décidemment très égoïste.

L’Afrique, pillée par l’Occident, voit sa jeunesse s’enfuir vers l’Europe

Cette immigration fait suite à celle de jeunes Africains depuis des années pour des motifs tout aussi injustes. Des barrières à l’immigration vers l’Europe sont chaque jour renforcées ;  par ailleurs, la France, dans son cas, continue de piller de manière quasi scientifique les ressources du continent noir.

La République démocratique du Congo est en guerre depuis des années; mais cela n’empêche pas que les richesses naturelles du pays soient pillées. Tant que le régime politique est complaisant, il peut rester sur place.

Dans les revenus des entreprises françaises, l’origine des fonds est très souvent camerounaise. Le tube à succès du chanteur camerounais Longuè Longuè (« Ayo Africa ») dénonce assez bien, de manière caricaturale,  cette situation. Tant que le président de la République Paul Biya garantissait sur le long terme ce pillage organisé, il était en bons termes avec Paris. Des hommes politiques français de premier rang pouvaient alors se pavaner dans notre pays, n’hésitant pas à se mêler de politique intérieure à l’instar de l’ancien ministre de  l’intérieur Charles Pasqua, allant jusqu’à indiquer devant la presse médusée, qu’il « préférait un francophone à la tête du pays » plutôt qu’un anglophone.

La conséquence d’une telle politique est que jamais, les Camerounais n’ont été aussi nombreux en France. Au sein de cette communauté, il existe un profond sentiment de mal être qui montre clairement qu’à conditions moins bonnes, mais stables, ses membres auraient préféré rester au pays. Que faire quand un gouvernement à la solde des interêts français ne laisse même pas à la population exsangue, une portion congrue du festin ? L’exode apparaît alors comme un moindre mal.

Une définition de la démocratie à « géographie variable »

Lorsque, comme au Cameroun, le chef de l’Etat n’est plus en situation d’assurer la pérénité des « investissements » français, il est attaqué de toute part. Personne ne peut nous soupçonner d’être des défenseurs de ce dernier : mais force est de constater que chez nous, les libertés individuelles, même si on ne s’en tient qu’à la définition « saucisson » du Doyen Collard (liberté d’expression, liberté de la presse…), sont plus développés qu’en Arabie Saoudite, au Qatar… en Ouzbetistan… où la France aide activement des gouvernements corrompus et particulièrement autocrates à piller les finances publiques en marchant sur les populations.

Il est d’ailleurs étonnant que dans un pays dit démocratique, des citoyens soient assez stupides pour confier les clefs du principal parti politique à un homme comme Nicolas Sarkozy, qui de manière particulièrement éhontée, détourne de l’argent appartenant aux Qataris en utilisant comme « cache-sexe » des conférences rémunérées où il débite des banalités qui feraient honte à des illettrés sahéliens. Où est la grandeur d’un pays quand il ferme les yeux sur toutes les violations des droits de l’homme en Arabie Saoudite, au Qatar… pour « quelques euros de plus »?

Les médias locaux, aux mains d’hommes sortis du même moule, se livrent à un incroyable lavage de cerveau. Ainsi, Vladimir Poutine est l’homme à abattre. Personne ne se souvient que c’est cet homme qui a sauvé son peuple après que les occidentaux eurent imposé la fin de l’Urss et soutenu des pantins comme Michael Gorbatchev et surtout Boris Eltsine dans la désintégration de tout un peuple ; que c’est cet homme, aidé par toute une équipe, qui a permis de stabiliser l’inflation qui causait tant des déboires aux populations.

Quand il dénonce le fait que les Américains ne respectent pas ce qui était prévu lors du démantèlement de l’Urss, les Européens manipulent les populations  en Ukraine : c’est la guerre avec sa cohorte de refugiés qui se déplacent vers …l’Europe. On parlerait de l’arroseur arrosé qu’on ne serait pas loin de la vérité.

La France, l’un des principaux vendeurs d’armes dans le monde

Il serait interessant de savoir dans le monde ce qui tue le plus entre les armes et les drogues fabriquées notamment en Amérique du Sud. Nous n’avons pas les statistiques en la matière mais, le simple fait de se poser la question prouve bien qu’il y a un doute.

La France, les Usa, la Russie et la Chine sont les principaux pays qui inondent le marché mondial avec un important stock d’engins de la mort. Au nom d’on ne sait quels principes moraux, le fabriquant de drogue sud-américain, qui permet à de pauvres paysans de survivre dans la forêt amazonienne, est jugé plus dangereux que l’industriel français Serges Dassault qui fabrique tout ce qu’il faut pour tuer et en profite pour tricher lors des élections : ce n’est ni juste, ni équitable.

Si on décide qu’une des activités est condamnable, on doit faire de même pour toutes les autres ayant des conséquences similaires : la destruction massive d’êtres humains. L’effet pervers de cette situation est que la plupart des immigrés qui envahissent l’Europe actuellement, fuient des combattants en possession d’armes françaises. « L’ultra-nain » Sarkozy, pour calmer une lubie de cette étrange créature qu’est le philosophe « plagieur » Bernard Henry Levy (qui bouffe à tous les râteliers), a inondé la Lybie en armes : aujourd’hui, ce pays, la Tunisie, le Mali, le Bénin, le Cameroun, le Nigéria, le Tchad…sont à la merci d’insurgés équipés par des armes françaises, comme l’a d’ailleurs indiqué le gouvernement tchadien. Encore une fois, que le « nabot » soit encore en course pour la prochaine élection présidentielle française montre bien que le général De Gaulle avait bien raison de qualifier les Français de « veaux » ; la comparaison n’étant d’ailleurs pas flateuse pour l’animal.

L’Europe et surtout la France victimes de leurs propres turpitudes

Avec un million d’étrangers que l’Allemagne va accueillir, des centaines de milliers par les autres pays européens, il va de soi que la misère et l’insécurité vont être un peu mieux partagées dans le monde. Un million de personnes ne s’installe pas dans un pays sans entraîner de profonds changements. Cette population à forte consonnance musulmane va changer le paysage de l’Europe, exactement comme les Africains ont changé la zone où se trouve Château rouge à Paris, cette partie de la capitale française étant désormais plus proche d’une banlieue de Douala ou de Kinshasa, que celle d’une des principales villes européennes.

Un million de refugiés pour une population de 80 millions d’habitants, les Allemands doivent s’habituer à une modification de leur paysage. Les mosquées vont sortir de terres ; les femmes voilées vont se multiplier dans les rues; les moutons qu’on égorge dans les baignoires ne choqueront plus personne…

Cela ne nous choquera pas en tout cas. Et nous espérons pouvoir assister au spectacle qui ne manquera pas de s’ensuivre ; spectacle dominé par la vue de nombreux occidentaux fuyant en masse leur terre de naissance, pour s’installer sur les plages africaines, désormais plus rassurantes que les leurs. Ce jour-là, les mécréants que nous sommes, brûleront un cierge.