Bafoussam : Bagarre au sport du Bepc
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Des voyous se sont attaqués aux examinateurs suite à une rixe entre deux filles du Collège la Confiance.

C’est sous forte présence policière que les dernières épreuves pratiques d’éducation physique et sportive (Eps), du nouveau centre du lycée bilingue de Tocket II, se sont achevées, le jeudi 23 avril 2015, au stade omnisports de Bafoussam. Peu après 13h, une longue bagarre a d’abord opposé deux filles du collège la Confiance, avant de dégénérer en bagarre générale. La rixe qui attire du monde va se transporter des gradins pour l’aire de jeu. Sentant la situation dégénérer, quelques encadreurs présents tentent d’intervenir.

Enervés, les enseignants laissent ces enfants à leur sort. C’était sans compter avec des voyous qui rôdaient et qui sont entrés dans la danse. Prenant fait et cause pour l’une ou l’autre, la bagarre est repartie de plus belle puis s’est calmée enfin, près de 30mn plus tard. Les examinateurs pensent que le moment est venu d’en finir avec les deux bagarreuses, qui n’avaient pas été évaluées en toutes les disciplines. Coup de théâtre. Près de la table, l’une indexe M. Tambe comme celui qui l’a attrapée pour que sa rivale lui donne des coups. Ses amis sautent sur le pauvre prof. Coups de pied, gourdes d’eau, bâtons, morceaux de canne à sucre...

tout est utilisé. Le secours de ses cinq collègues est insuffisant pour le tirer d’affaire. Il faudra que le chargé de mission, Jean Marie Nkwamo, appelle la police pour que ces assaillants détalent.Leurs motos confisquées, une dizaine, ont été mises en fourrière au commissariat central, où le professeur agressé a déposé une plainte. La police attend des adolescentes accusées qu’elles donnent les noms de tous ceux qui ont agressé l’enseignant et surtout troublé le déroulement d’un examen officiel. En principe, ces épreuves sont censées se dérouler à huis clos, au sein des campus scolaires. Mais faute d’infrastructures, les candidats sont référés au stade omnisports inachevé, un lieu réputé criminogène par la police

© Le Jour : F. K.

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