Cemac : leurre et lueurs de la libre circulation des personnes
AFRIQUE :: ECONOMIE

AFRIQUE :: Cemac : leurre et lueurs de la libre circulation des personnes :: AFRICA

Les ministres de la sous-région en charge des questions d’intégration, réunis à Yaoundé le 24 avril, n’ont pas pu s’accorder sur le sujet.

Le communiqué final rendu public au terme de la 3e réunion du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale (Copil-Cer), est sans appel. «Les textes relatifs aux questions sécuritaires, à la libre circulation et au mécanisme de financement n’ayant pas fait l’objet d’un consensus au niveau des experts, le Copil-cer a jugé nécessaire de renvoyer leur examen», indique-t-il. Et de préciser : «Les experts mandatés doivent impérativement travailler dans le sens de la résolution définitive de la problématique de la libre-circulation qui, demeure l’un des fondements essentiels de l’intégration.»

Les autres projets de textes examinés lors de la rencontre de Yaoundé ont été adoptés. Notamment, le texte relatif au cadre de concertation et de coordination entre la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Le second projet adopté porte organisation et fonctionnement
du secrétariat technique. S’agissant des questions commerciales, notamment les projets de décision conjointe sur l’harmonisation de l’agrément au tarif préférentiel en Afrique centrale et sur l’harmonisation de la procédure d’agrément au tarif préférentiel Ceeac-Cemac, les ont apportés quelques amendements avant d’adopter une résolution commune.

Dynamique.

Pendant les travaux, les ministres ont abordé la question relative au financement du Copil-Cer. Sur ce point, un état financier ressortant les contributions et les arriérés dus au Copil-Cer, a été présenté. Au sortir de la cérémonie de clôture, Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre camerounais de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire (Minepat), a annoncé devant la presse que chaque État apportera une contribution annuelle de 30 millions Fcfa, pour le fonctionnement du Comité de pilotage. Par ailleurs, il annonce qu’au niveau de chaque pays de la sous région, des mesures seront prises pour que les résolutions adoptées soient immédiatement mises en exécution.

La rencontre de Yaoundé, organisée sur ressources propres de l’État du Cameroun, s’inscrit dans la dynamique soutenue de reconfiguration de l’espace communautaire de l’Afrique centrale. A terme, il s’agit d’aboutir à une seule communauté économique régionale regroupant les 11 États de l’Afrique centrale. Pour le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, les résultats du conclave du 24 avril sont un motif d’espoir et de réussite.

© La Météo : Michel Tafou

Lire aussi dans la rubrique ECONOMIE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo