Cameroun,Flaubert Taboué Nouayé «La conservation du patrimoine contribue au développement»
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Cameroun,Flaubert Taboué Nouayé «La conservation du patrimoine contribue au développement» :: CAMEROON

Je suis resté néanmoins très attaché à l’Association Musée des Civilisations «, qu’on ne présente plus et qui du fait de cette nouvelle philosophie par nous décriée, perdait au fil des jours et des publications cybernétiques sa mission de cheville ouvrière de ce programme pour des fins autres que celles édictées dans ses fondamentaux. Ceci dit, après 8 ans passé au développement du programme route des chefferies, avec à la clé l’édification 06 musées communautaires) dans les chefferies Bangoua, Bamendjinda, Bamendjou, Bandjoun Batoufam et Bamougoum et le développement de la première grande structure muséale de notre pays qu’est le Musée des Civilisations à Dschang.[...]

Directeur de la Fondation Jean Félicien Gacha, il entend toujours militer pour le renforcement de sa passion en matière de conservation du patrimoine culturel.

Quelles sont les perspectives après votre départ du Programme Route des Chefferies (Prdc) ?

Avant de répondre à votre question, permettez que je donne cette petite précision. Ça fait plusieurs semestres et voir même plus d’une année que je ne partageais plus la nouvelle orientation managériale et la nouvelle philosophie que la coordination de ce programme et l’Association Pays de la Loire/Cameroun « Aplc » qui le portait lui ont insufflé au démarrage de sa phase 2. Ceci dit ; je suis resté néanmoins très attaché à l’Association Musée des Civilisations «, qu’on ne présente plus et qui du fait de cette nouvelle philosophie par nous décriée, perdait au fil des jours et des publications cybernétiques sa mission de cheville ouvrière de ce programme pour des fins autres que celles édictées dans ses fondamentaux. Ceci dit, après 8 ans passé au développement du programme route des chefferies, avec à la clé l’édification 06 musées communautaires) dans les chefferies Bangoua, Bamendjinda, Bamendjou, Bandjoun Batoufam et Bamougoum et le développement de la première grande structure muséale de notre pays qu’est le Musée des Civilisations à Dschang. L’autre combat reste le défi de l’autonomisation de ces structures ; un combat dont le succès dépendra de nous tous et la perception de l’enjeu véritable qu’à le patrimoine culturel pour notre développement. Quand nous laisseront ces enjeux être perçus uniquement par une poignée ; elle dictera à la majorité son orientation servile et ce sera toujours hélas.

Ceci dit, j’ai pensé qu’il était urgent que je déploie ma passion pour le patrimoine ailleurs ; là où j’ai pensé qu’on avait le plus besoin. Surtout rester dans une perspective de continuité et d’évolution; pour moi-même ; pour ma profession et pour la plus-value que je voudrais que mes actions apportent aux publics, particulièrement à la jeunesse. Vous comprenez que dans cette perspective, il n’y avait pas mieux sur le territoire national que l’Ong Fondation Jean Félicien GACHA.

Qu’est-ce qui vous a poussé à suivre une formation comme conservateur du patrimoine après des études en droit ?

Je vais dire qu’à la base c’est un concours de circonstance qui m’y entraine et toute suite j’y prends gout. Bref mes études de droit m’ont plutôt facilité la tâche dans la compréhension d’un certains nombres d’enjeux qui heureusement m’ont convaincu que nous étions au bon endroit où nos actions devraient avoir des impacts immédiats et certains sur le développement des populations et des communautés de notre pays et ceux de l’Afrique.

Quelles sont vos grandes actions pour la protection et la conservation du patrimoine matériel et immatériel…

Alors ! Indépendamment de mes missions de direction au sein de l’Ong Fondation Gacha, j’ambitionne de continuer ma mission d’organisation des acteurs de notre profession ; afin que nous aidions l’état dans la construction de tout ce qui a trait à la sauvegarde de nos valeurs patrimoniales. L’organisation de la profession au Cameroun afin que tous ces enfants qui en facultés s’adonnent de plus en plus aux métiers du patrimoine puissent bénéficier de nos actions de pionniers. La lutte contre le trafic illicite de nos biens culturels passe par la sensibilisation des populations et nous pensons qu’en notre qualité de professionnel du patrimoine, notre accompagnement dans cette tâche est impérieux.

© Pour Camer.be : Propos recueillis par G.M.D

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