Hospitalisation de Foning : Le pavillon de réanimation sous haute surveillance
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Depuis l’annonce de son internement à l’hôpital central de Yaoundé, les entrées de ce bloc médical sont désormais très filtrées.

Il est 13 heures, ce mardi 20 janvier 2015. Une plaque est collée au dessus de l’entrée du service de réanimation, à l’hôpital central de Yaoundé. Elle indique les différentes heures de visites dans ce service. Devant la porte, deux policiers armés et un vigile filtrent les entrées. Il faut montrer patte blanche pour y avoir accès. Une quinzaine de garde-malades attend à l’extérieur. Ils sont assis à même le sol, d’autres sont couchés sur les marches d’un pavillon voisin. Malgré les supplications de certains garde-malades pour avoir accès à l’intérieur de la salle de réanimation, les trois hommes chargés de la sécurité à la porte sont catégoriques. Personne n’entre, sauf le personnel médical. Des consignes strictes ont visiblement été données.

Le doigt posé sur la gâchette et le regard froid, les deux «hommes en tenue» ne répondent à aucune question, même pas à celles posées par les garde-malades inquiets. A une vingtaine de mètres de là, deux femmes d’une quarantaine d’années environ chacune, parlent presqu’en chuchotant. Elles ont l’air inquiet. L’une d’elles serre très fort dans son aisselle, un sac en cuir de couleur noire. D’après des informations recueillies auprès des deux dames, l’accès à l’édifice leur aurait aussi été refusé par les trois portiers.

Une demi-heure plus tard, une dame vêtue d’une blouse de couleur blanche sort de la salle. Approchée par le reporter de La Nouvelle Expression, elle dit ne rien savoir de la situation du maire de l’arrondissement de Douala 5ème «le major n’est pas là, c’est lui qui peut répondre à cette question», chuchote-t-elle et d’un pas alerte, l’infirmière continue son chemin. Des informations concordantes avaient indiqué que Françoise Foning avait été victime d’un accident de la circulation dimanche 18 janvier dernier, à une cinquantaine de kilomètres de Yaoundé. Elle se rendait apprend-on, à Bafou, dans son village natal à l’Ouest du pays.

© La Nouvelle Expression : Jean Daniel Obama

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