Cameroun, C'est notre Histoire,Evocation Samuel Wanko : Mort pour une bonne cause
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Assassiné le 13 décembre 1957 alors qu’il se rendait aux obsèques dans son Batoufam natal. Né en juillet 1925, de Moïse Wanko et de Rebecca Konguep, ce jeune qui, en 32 années d’existence, a marqué positivement l’histoire du Cameroun a tour à tour fait ses études à l’école rurale de Bafoussam, à l’école régionale de Dschang et à l’école primaire supérieure de Yaoundé où le président Ahidjo, le ministre Jean Ketcha et Onana Awana ont également fait leurs études.

De son retour au Cameroun après une formation à l’Ecole supérieure de Bamako au Mali et l’Ecole des travaux publics de France où il a suivi une formation d’ingénieur en pont et chaussée, il sera affecté à Bafoussam. Les hôpitaux, régional de Bafoussam, de district de Dschang et de Foumban sont comptés au nombre de ses réalisations. Son entrée en politique sera couronnée le 23 décembre 1956 par son élection comme député à l’assemblée nationale ; aux côtés de Joseph Kamga, défunt chef Bandjoun, et Pierre Ngayewang.

Fervent nationaliste, ses principales batailles au parlement ont respectivement porté sur la défense de la pêche côtière et l’intérêt des paysans, la lutte contre le commerce import-export du Cameroun qui devait transiter par la France jusqu’en 2055, la lutte contre l’édification en France des hôtels de certains Français avec l’argent du contribuable camerounais… C’est au soir du 13 décembre 1957, aux environs de 21 heures, qu’il est poignardé dans son village natal avec la complicité des membres de sa famille.

Il était alors âgé de 32 ans. Le président Ahmadou Ahidjo, alors vice-Premier ministre chargé de l’intérieur à l’époque, était présent à son inhumation à Batoufam. A cette occasion, il avait souhaité que la « mort héroïque » de Samuel Wanko, jeune parlementaire de son état, puisse fortifier le peuple camerounais et l’unir davantage. Une artère de Bafoussam a été baptisée du nom de Samuel Wanko, martyr, et, à ce jour, l’unique monument de la ville lui a été dédié.

*Notes de la rédaction de camer.be:

C’est l’unique personnalité qui a jusqu’ici eu droit à un monument à Bafoussam

© Source : zenu.org/

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